Le temps des bilans est arrivé
Nous sommes dans le temps des bilans politiques, économiques. La Côte d’Ivoire qui occupe l’actualité est entrée dans une phase de bilan, tant au sommet de l’état que dans les autres services.
Les alliances sont en souffrance et en discussion. Ceux qui ont trahi vont le payer et ceux qui ont louvoyé en rendront compte, mais le temps des bilans est arrivé. Malgré le changement de premier ministre ivoirien, les vrais sujets demeurent sans réponses et pourtant il le faut.
La France de Macron demande au président Ouattara de revoir sa position et ses ambitions et qu’en voulant se positionner pour un autre mandat, il fera courir trop de risques car l’atmosphère politique de la sous-région n’augure pas de bons présages, mais apparemment, le président Ouattara ne semble pas rassuré de tous ces bruits. Dans son propre camp, c’est-à-dire le RHDP, il a fait nourrir trop de milliardaires capables de s’aligner avec d’autres adversaires véreux pour créer la chienlit en Côte d’Ivoire et il faut éviter. Le président Ouattara n’a pas eu le temps de former véritablement son jeune frère pour lui succéder est le temps approche. Malgré tout ce qu’il fait, l’image de son petit frère Téné Brahima Ouattara ne passe pas et son apparence ne séduit pas.
Le temps des bilans approche, on fait des missions de haut niveau pour lancer des nouveaux phares à d’autres partenaires pour leur confier plus d’héritages tout ça pour dire à Macron de ne pas l’abandonner et qu’il a encore dans sa besace, d’autres surprises, d’autres promesses, mais c’est peine perdue et voilà que de l’autre côté, c’est la promotion de Thiam qui occupe tous les médias. Dès qu’on prononce le nom de Thiam, il submerge celui de son aîné Ouattara et le vieux se sent déjà dans les oubliettes.
La France semble opter pour le jeune Thiam du PDCI RDA, le seul parti politique ivoirien qui peut accepter la compromission avec elle. D’ailleurs, on sait les alliance que ce parti a contractée avec elle et pour rien au monde, il ne trahirait la France.
Le temps du RHDP se trouve dans le brouillard en ce moment et il n’y a personne de sûr et capable de poursuivre les œuvres du président Ouattara. S’il veut positionner son petit frère, c’est dans son propre camp que le coup viendrait pour le balayer car Alassane Ouattara, n’est pas Téné Brahima Ouattara. Pour en arriver à la perfection de son image, ils ont acheté des groupes de presse et même avec la nouvelle chaîne de télévision NCI, ça ne passe toujours pas.
Faut-il encore procéder comme du temps ancien où ils ont été obligés de passer par une rébellion pour asseoir leur pouvoir et puis après, tout a explosé à cause justement du partage du gâteau?
Comme si cela ne suffisait pas, voilà Soro qu’on croyait neutralisé pour imposer le jeune frère, qui a rebondi et se positionne désormais à quelques kilomètres et qui, à tout moment peut remuer le couteau dans la plaie.
Soro s’est senti trahi et plus jamais, il ne fera confiance à la France et à ses anciens alliés. Se positionner dans l’alliance du Sahel, qu’est-ce qui prouve qu’il n’a pas donné de gage et d’assurances aux BRICS pour son pays, la Côte d’Ivoire.
Le bilan de Ouattara parle de lui-même. C’est l’héritage qui pose problème.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
